Identité nationale 2003

Résultats détaillés

Ce qu’il faut retenir

  • 1 669 questionnaires collectés
  • 10 000 adresses contactées par courrier relancées une fois
  • Terrain réalisé de septembre à novembre

Le thème de l’enquête 2003 porte sur les identités nationales, abordé pour la première fois en France.

Le questionnaire très détaillé permet de bien appréhender les attitudes des Français :

  • Quel est leur attachement à leur pays ?
  • Comment perçoivent-ils la mondialisation ?
  • Quels sont aussi leurs jugements sur les étrangers ?
  • Comment considèrent-ils l’Union européenne ?
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Cette question permet de situer les différentes dimensions de l’identité individuellepar rapport à la nationalité. Ce qui définit le mieux les individus, ce sont en fait leurs ancrages familiaux (total des trois choix : 45,9 %), auxquels on peut ajouter le fait d’être homme ou femme (37,7 %). Mais l‘identité professionnelle apparaît presque aussi prégnante que la dimension familiale et sexuée (44,2 %).
La dimension nationale de l’identité arrive en troisième position, avec aussi un faible écart par rapport aux dimensions précédentes (39,7 %). C’est donc une dimension ressentie comme très importante. Toutes les autres appartenances sont beaucoup moins structurantes : classes d’âge, région, classe sociale, religion, parti.

Cette question vise à saisir la dimension territoriale de l’identité. L’attachement à la France surclasse un peu les liens avec la ville et la région, tandis que l’identité européenne est beaucoup moins forte.

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Cette question est particulièrement intéressante pour comprendre ce qui définit le « bon » Français aux yeux de l’opinion. Quatre éléments semblent très structurants, avec cependant une hiérarchie légèrement décroissante. Pour les personnes interrogées en 2003, le « bon » Français est d’abord celui qui respecte l’ordre public (les lois et les institutions), il doit parler la langue, avoir le sentiment d’être Français, avoir aussi la nationalité. La possession des papiers d’identité est donc très importante mais est loin de suffire pour définir un « vrai Français ». La durée de vie en France semble beaucoup moins importante que les précédents éléments.

La fierté d’être Français est en demi-teinte. Particulièrement développée dans le domaine sportif, elle s’accompagne aussi d’une forte orientation critique : plus de la moitié des personnes interrogés s’accordent avec la proposition selon laquelle « certaines choses font que j’ai honte de la France ». Ils sont aussi très nombreux à rejeter un soutien systématique de la France, même lorsqu’elle fait fausse route ; et peu estiment que les Français sont des modèles pour le monde.

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