Relations sociales 2017

Résultats détaillés

Ce qu’il faut retenir

  • Une enquête postale auprès de 6000 personnes
  • 4 courriers : un 1er envoi et 3 relances entre février et mai 2017
  • 2 campagnes téléphoniques de sensibilisation
  • 1489 réponses valides

Le thème de l’enquête 2017 porte sur les relations sociales, reprenant quelques questions de la première enquête de 2001 sur ce thème.

Cette enquête permet de bien appréhender les attitudes des Français :

– des professions des personnes que l’on connait,

– des réseaux d’entraide (famille, voisins, amis…),

– de la participation associative,

– de la fréquence des relations sociales,

– du ressenti des rapports aux autres,

– de la confiance ou de la prudence/méfiance à l’égard d’autrui, de la confiance en soi,

– du sentiment d’isolement.

1489 réponses exploitables ont été obtenues de février à juillet 2017. Les premiers résultats commentés sont disponibles ici : Résultats Détaillés

Les graphiques ci-dessous illustrent les éléments saillants de cette nouvelle édition.

 

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L’accord est assez général pour trouver – comme dans toutes les enquêtes d’opinion – que les différences de revenus sont trop importantes (avec une légère baisse en 20 ans). L’opinion est un peu moins unanime quant à la définition d’une société juste, même si 58 % estiment que la justice implique de faibles différences de revenus (contre 15 % d’un avis opposé). Et le gouvernement est jugé responsable des efforts de réduction des inégalités (à 64 % contre 14 %). Pour autant, les aides sociales – censées réduire les inégalités - ne sont pas considérées comme sans problème puisqu'une majorité (52 %) juge qu’elles rendent les gens paresseux.

Les attentes égalitaires concernent à peu près également toutes les catégories sociales. Par contre on observe des différences idéologiques, les gens de gauche étant plus égalitaires que ceux de droite.
De manière inattendue, la critique des aides sociales est plus fréquente dans les catégories à faible niveau scolaire et dans les catégories populaires (64 % chez les ouvriers, 36 % chez les cadres supérieurs). Mais les chômeurs qui bénéficient des aides ne sont que 32% à les critiquer. Les critiques sont évidemment très fortes à droite (77 %) et très faibles à gauche (25 %).

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Pour toutes les situations testées, l’aide de la famille proche est très généralement celle qui est la plus recherchée. Cependant, quand il s’agit d’un problème familial, l’ aide d’un ami proche est souvent privilégié, probablement parce que celui-ci peut représenter une parole externe et plus neutre par rapport aux questions en débat.

Ces trois questions visent à dénombrer les personnes qui se sentent seules et susceptibles d’être dans un certain mal-être. Elles ne sont heureusement pas très nombreuses.

Les réponses aux trois questions sont fortement corrélées (quand on manque de compagnie, on se sent aussi isolé et laissé de côté). Ce qui permet de construire une échelle d’attitude. 42 % choisissent pour les trois questions la réponse jamais. 16 % peuvent être considérés comme sujets à des problèmes de solitude (ils choisissent en général les réponses quelquefois, souvent ou très souvent). Ce groupe de personnes fragiles déclare moins de contacts quotidiens avec les autres, il déclare plus souvent se sentir malheureux et déprimé (Q27), ressentir des problèmes difficiles à dépasser (Q28), il trouve moins facile de réaliser ses objectifs (Q29) et est moins satisfait de la vie qu’il mène. Il est enfin un peu plus féminin, plus affecté par le handicap, la maladie ou le chômage et il s’agit aussi plus souvent de personnes au foyer.

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La sociabilité collective se manifeste surtout à travers les loisirs, le sport et la culture qui rassemblent périodiquement un nombre important de Français. Alors que les activités politiques ne sont le fait que d’une petite minorité et que l’entraide ne mobilise pas beaucoup plus.

L’intensité de ces sorties festives (19 % une fois par semaine, 29 % une à trois fois par mois, 34 % plus rarement, 16 % jamais) dépend de certaines caractéristiques des individus. Comme on pouvait s’y attendre, l’âge joue beaucoup : 49 % des 18-24 ans sortent au moins une fois par semaine alors que ce n’est le cas que de 15 % des 65 ans et plus. Le fait d’avoir fait des études pourrait avoir un rôle spécifique. Les personnes en mauvaise santé ou insatisfaites de leur vie sortent peu.

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