Religion 2008

Résultats détaillés

Ce qu’il faut retenir

  • Une innovation : la campagne de sensibilisation téléphonique en amont des courriers
  • Deux envois du questionnaire par courrier en avril et mai
  • 10 000 adresses contactées
  • 2 454 réponses valides obtenues

Pour la troisième fois en 2008, l’ISSP a choisi le thème de la religion. C’était déjà le cas en 1991 et 1998. Mais en 1991, l’enquête n’avait pas été réalisée en France. On ne pourra donc comparer ici les résultats de 2008 qu’avec ceux de 1998, chaque fois qu’une question identique a été posée, c’est-à-dire dans environ 70 % du questionnaire.

Le questionnaire s’ouvre sur une mesure du sentiment d’être heureux, puis une évaluation portant sur la morale sexuelle et l’idéal familial, la confiance à autrui, aux institutions et à la science, ce qui permet de mesurer les liens entre ces types d’attitudes et les identités religieuses.

On entre ensuite dans le cœur du sujet :

  • l’image des Eglises et des religions,
  • l’univers des croyances et le sens donné à sa vie,
  • l’appartenance religieuse des parents et du conjoint,
  • la socialisation religieuse dans l’enfance et l’itinéraire postérieur,
  • les pratiques des répondants en matière de religion,
  • son auto-définition dans le domaine religieux,
  • la fonction et l’utilité des pratiques,
  • les croyances populaires.

Plusieurs résultats sont présentés et commentés ci-après.

<br />
<b>Notice</b>:  Undefined index: large in <b>/home/Sites/wp-issp-france/www/wp-content/themes/issp/single-enquete.php</b> on line <b>79</b><br />

Même si l’image des religions apparaît plutôt négative dans les autres questions de l’enquête, l’influence des Eglises ne fait pas peur : seul un quart de la population trouve que les organisations religieuses ont trop de pouvoir. On n’observe pas d’évolution nette depuis 1998. Les personnes orientées à gauche et les sans religion sont plus nombreux à penser que les Eglises ont trop de pouvoir, les catholiques pratiquants regrettent davantage un manque de pouvoir.

Une majorité de Français est favorable à l’égalité de droits entre groupes religieux, ce qui est conforme aux idéaux laïques et à la liberté d’expression des croyances. De même, une forte majorité se déclare favorable à un égal respect pour toutes les religions. L’égalité des droits est un peu plus affirmée à gauche qu’à droite de l’échiquier politique.

<br />
<b>Notice</b>:  Undefined index: large in <b>/home/Sites/wp-issp-france/www/wp-content/themes/issp/single-enquete.php</b> on line <b>100</b><br />
<br />
<b>Notice</b>:  Undefined index: large in <b>/home/Sites/wp-issp-france/www/wp-content/themes/issp/single-enquete.php</b> on line <b>79</b><br />

Cette question permet de nuancer les réponses à la question sur la croyance ou la non croyance en Dieu. Il apparaît ainsi que si près de 60 % des enquêtés croient plus ou moins à l’existence de Dieu ou d’une puissance supérieure, les croyances sont très souvent dubitatives. Seuls 16 % disent croire en Dieu sans douter. Ce pourcentage a sensiblement baissé en 10 ans, alors que se développe parallèlement à l’autre extrême le pôle des non croyants.
Les femmes et les personnes âgées sont plus croyantes que les hommes et les jeunes. La position sociale n’a pas d’effet clair. Par contre, les personnes de droite sont nettement plus croyantes (avec ou sans doute) que celles de gauche. Et bien évidemment, plus on est pratiquant, plus on est croyant, alors que les personnes se déclarant sans appartenance religieuse sont en général non croyantes. La croyance sans aucun doute passe de 76 % chez les catholiques pratiquants à 3 % chez les sans appartenance religieuse.

Si l’image des religions est dans l’ensemble négative, celle des individus appartenant aux grandes religions est plutôt positive, même si une part importante de l’échantillon se situe sur les positions moyenne (ni positive, ni négative). L’image des musulmans fait exception : elle est nettement plus négative que celle des autres groupes religieux. Elle est un peu moins négative chez les jeunes, chez ceux qui ont fait des études et appartiennent à des catégories favorisées, chez les personnes de gauche, mais aussi chez les catholiques pratiquants.

<br />
<b>Notice</b>:  Undefined index: large in <b>/home/Sites/wp-issp-france/www/wp-content/themes/issp/single-enquete.php</b> on line <b>100</b><br />